L'ancien candidat à l'élection présidentielle Fabien Roussel a lancé un appel aux maires de France pour des fermetures "solidaires", en signe de soutien à la grève et la mobilisation anti-réforme des retraites. Ce mouvement a notamment été suivi par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Olivier Dussopt, à Paris, le 26 janvier 2023 ( AFP / Christophe ARCHAMBAULT )
"J'ai un peu le sentiment que la maire de Paris confond les services municipaux avec une annexe du Parti socialiste". Invité de l'interview matinale de BFMTV , Olivier Dussopt a écorché Anne Hidalgo, qui avait annoncé la veille rejoindre le mouvement des "villes solidaires" contre la réforme des retraites, dont les mairies fermeront quelques heures mardi 31 janvier, à l'occasion de la deuxième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. "L'Hôtel de la Ville de Paris sera mairie solidaire le 31 janvier en solidarité avec le mouvement social qui s'exprime partout en France. Nous devons protéger cet acquis du Conseil National de la Résistance", estime notamment Anne Hidalgo, qui a dans le même temps précisé que certains services publics, dont l'Etat civil, continueraient de fonctionner.
Début des débats à l'Assemblée le 6 février
Interrogé sur le mouvement de contestation des maires, le ministre du Travail ne se prive pas de critiquer la démarche. "Ca me pose un problème moral ou politique dans la mesure où je considère que, parmi les Parisiens, toutes celles et ceux qui sont favorables à la réforme ou n'y sont pas opposés, vont être privé de l'accès des services publics auxquels ils ont le droit", a lâché le ministre, vendredi 27 janvier.
Du côté des députés, les échanges sur le projet de loi portant la réforme des retraites doivent démarrer le lundi 6 février à l'Assemblée nationale, et s'achever le 17 à minuit, pour que le texte passe ensuite au Sénat.
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